Le 18 septembre 1981, quatre mois après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, l’Assemblée nationale a voté l’abolition de la peine de mort. On le doit à Robert Badinter qui en avait fait le combat de sa vie.

Mais notre pays et les Français doivent beaucoup plus à ce grand humaniste.

Par son extraordinaire parcours, son immense talent d’avocat, son action et ses décisions comme Garde des Sceaux, puis au Conseil constitutionnel et au Sénat, par sa passion indéfectible pour le droit et la justice jusqu’à son dernier jour, Robert Badinter est entré dans l’ Histoire.

L’Institut Pierre Mendès France que j’ai l’honneur de présider, et dont Robert Badinter était un membre fidèle, tient à rendre hommage à ce grand républicain.
Nous présentons à son épouse Elisabeth et à ses enfants nos condoléances attristées et les assurons de notre affection.

François LONCLE
Président de l’Institut Pierre Mendès France

Photographie : Conférence de Robert Badinter devant des membres du Barreau de Paris au Mémorial de la Shoah. Paris, 03/04/2012 © Mémorial de la Shoah