Haut de page

Institut Pierre MENDES FRANCE "La démocratie est d’abord un état d’esprit"

Institut Pierre MENDES FRANCE
"La démocratie est d’abord un état d’esprit"

Accueil > Actualités

Séance spéciale Pierre Mendès France / Ciné Histoire

Mardi 26 novembre 2019, à 14h
A l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris

Pourquoi cette séance sur un homme politique que l’on croit connaître ? Peut-être un peu par nostalgie d’une époque révolue, mais surtout parce que la vie exceptionnelle de cet homme ne se borne pas à son action, au cours de son bref pouvoir, 7 mois et 17 jours. Pouvoir pendant lequel il a réussi à mettre fin à la guerre d’Indochine et où il a permis sans conflit l’autonomie interne de la Tunisie qui réclamait son indépendance.
Sur le plan intérieur, il a lutté contre la dénutrition des enfants et l’alcoolisme. Il a tenté de rééquilibrer le fonctionnement des institutions en faveur de l’exécutif.

Comme il le disait « La vie d’un homme politique ne se juge pas uniquement par le fait qu’il a été à la tête de responsabilité ministérielles. L’action d’un homme politique est beaucoup plus longue, c’est un combat permanent pour des convictions ».
Pendant les cinquante années de sa vie politique, de 1932 à 1982, le jeune turc passionné d’économie (compétence rare pour l’époque) a eu une trajectoire mouvementée.

Député de l’Eure depuis 1932, il est de ceux qui embarquent à bord du Massilia en 1940 avec la volonté de poursuivre la guerre à partir de l’Afrique du Nord. Arrêté au Maroc, emprisonné en France, il est victime d’un procès politique pour désertion, « un procès au garde à vous » dira J. Denis Bredin. Ce procès injuste le marquera toute sa vie.
Il parvient à s’évader en juin 1941 et rejoint les Forces aériennes françaises libres à Londres en février 1942. Promu capitaine, il intègre le groupe de bombardement Lorraine et participe notamment à l’attaque de la centrale électrique de Chevilly-Larue.

En novembre 1943, il intègre le Comité français de Libération nationale à Alger en qualité de commissaire aux finances, puis devient en septembre 1944 ministre de l’Économie nationale du gouvernement provisoire de la République française.
Il œuvre à la fin de sa vie, pour le rétablissement de la paix au Proche Orient, en réunissant à son domicile, les principaux acteurs du conflit israélo palestinien.
La vie de Pierre Mendes France aura été de SERVIR ; son action s’est souvent menée à l’extérieur du pouvoir. Il aura démontré que la politique pouvait se pratiquer proprement.

Nous vous projetterons un film de François Lanzenberg et Brigitte Matron, L’empreinte, et un extrait de l’autre film tourné sur lui La morale de l’histoire de Jean Christophe Rosé. Ce sont les deux seuls films tournés sur Pierre Mendès France et ils sont pratiquement inconnus.

Pour accompagner ces deux films, Françoise Chapron, attachée scientifique de l’Institut Mendes France, vous parlera de la thèse qu’elle a soutenue en 1985, Pierre Mendes France, trente ans de vie politique dans l’Eure et dont est adapté un livre : Pierre Mendes France, la république en action (éditions infimes en 2016). Françoise Chapron répondra à vos questions à la fin des projections.

Entrée libre mais inscription obligatoire dans la mesure des place disponibles :
cinehistoire2@gmail.com
ou par courrier à : Ciné histoire 8 rue Dupleix 75015 Paris